Crédit :Université d'État du Colorado
Alors que les modèles climatiques peuvent prévoir les changements de température et les précipitations, ils ont du mal à indiquer comment le changement climatique affectera les facteurs qui rendent la Terre habitable, tels que la disponibilité de l'eau et de la nourriture.
La semaine dernière, l'Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact climatique (PIK) en Allemagne a lancé un programme visant à rendre les récits réels des futurs possibles plus cohérents pour les décideurs. Les modèles d'impact climatique combinent des projections de changement du climat physique avec des données sur la population, l'économie et d'autres variables. Cependant, ils omettent souvent des éléments importants tels que l'impact des facteurs sociaux dans la propagation des maladies et les modèles de ruissellement de l'eau.
Crédit :Université d'État du Colorado
Pavel Kabat, directeur de l'Institut international d'analyse des systèmes appliqués à Laxenburg, en Autriche, déclare que la recherche sur l'impact est à la traîne par rapport aux autres sciences physiques du climat. Les modèles n'ont jamais vraiment été mondiaux, et leur sortie est souvent fragmentaire.
Le nouveau programme, baptisé Inter-Sectoral Impact Model Intercomparison Project (ISI-MIP), implique plus de deux douzaines de groupes de modélisation de huit pays différents. Il a été convenu que d'ici six mois, ils termineront un ensemble complet d'expériences sur modèle, qui couvriront le monde à la même résolution.
Cette comparaison devrait révéler des biais systématiques qui conduisent les modèles à donner des résultats très différents. Les modèles raffinés résultants donneront toujours une gamme de réponses, mais on espère que la diversité sera plus informative que frustrante. Bien qu'ils ne soient jamais en mesure de dire exactement à quoi ressemblera l'avenir, ils espèrent éclairer des chemins plausibles.
D'ici janvier 2013, le projet produira des articles qui détailleront l'impact du changement climatique sur l'agriculture mondiale et l'approvisionnement en eau, la végétation et la santé. Plus tard en 2013, les chercheurs espèrent étendre le projet pour couvrir les impacts sur les infrastructures de transport et d'énergie.